dernier jour
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dernier jour
Entièrement écrit à la main sur les terrasses de bistrot de la villette, le quartier de la Pitié Salpétrière et le bar du Picardie à Saint Denis dans l'attente d'un garagiste pour ma bagnole en panne, et pis dans l'appart de ma fille et de ses colloc, aussi, pendant leur indolente grasse mat. Vous m'en direz des nouvelles.
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Re: dernier jour
lol !!!! envoie !
catherine- Actif
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Localisation : Ambronay 01 - AIN
Type d'amputation : Biliatérale tibiale traumatique en 1990. Pieds Triton classe 3 - Otto Bock.
Date d'inscription : 22/07/2007
Re: dernier jour
Yeeeaaaahh!!!!!!!
J'ai dormi. dormi. dormi.
Simo aussi. On était aussi crevés l'un que l'autre et personne dans la maison n'avait de raison sérieuse de se bouger. Seule Zarah s'activait depuis longtemps dans la cuisine, comme si elle ne dormait jamais, et qu'il fût naturel de savoir, au réveil, que ses mains fines préparaient les thé, épluchaient les légumes et coupaient la viande, en prévision des différents repas de la journée.
On avait le temps. Le thé à la menthe bu par petites gorgées réveillait en douceur nos âmes indolentes. Le soleil, levé un peu après Zarah, se faufilait parmi le feuillage des arbres pour éclairer l'entrée de la maison.
"-Ton avion décolle à quelle heure?
J'avais moyennement envie d'y penser. J'ai repris une gorgée de thé.
-14h: faudrait être à 13h au plus tard à l'aéroport. J'ai pas encore embalé le vélo mais on a déjà le carton. Je vais faire ça dans l'atelier. Vu le poids ça doit pouvoir rentrer en soute avec tous mes bagages dans un paquet de moins de 23 kg... Il est 9h30, on ferait peut être bien de partir maintenant aux Anciens Combattants.
-Pas de problème. Après on repasse ici pour prendre Naji. Il m'a téléphoné hier aprem: il veut être là pour ton départ. Il t'aime beaucoup tu sais.
-Moi aussi je l'aime beaucoup... Mais je crois que je ne supporte plus qu'il me voit comme celui qui pourrait tout lui offrir. Je sais que c'est de ma faute en plus, et moi je ne me supporte plus d'avoir tout fait pour lui faire croire ça après l'avoir convaincu de ne pas rester en France.
-Il s'en veut toujours. Il y pense tout le temps. Tu sais, moi aussi je m'en suis longtemps voulu de t'avoir écouté. Personne autour de moi ne comprenait que je sois revenu. Les autres autour de toi te prennent pour un débile si tu laisse passer une occasion pareille. Naji, il croit toujours qu'il va revoir le roi ou repartir en Europe. Mais t'avais raison pour lui; il est trop spécial, on ne sait jamais ce qu'il va faire. Ici il a sa mère et ses soeurs, et son petit frère aussi.
-On y va Simo, sans te presser? ça va finir par être juste entre l'aller retour aux Anciens Combattants et le trajet à l'aéroport..."
On a pris la voiture. L'Avenue du 2 mars était curieusement déserte. Traverser Casa le dimanche matin c'était un peu comme de voir la vitesse se mettre à sourire avant de s'étirer en baillant. En semaine il fallait compter 35mn en jouant du klaxon et du pare-choc pour rejoindre la rue Souktani. Il ne nous fallu qu'un quart d'heure, ce matin, passé à rouler en toute tranquilité.
J'ai dormi. dormi. dormi.
Simo aussi. On était aussi crevés l'un que l'autre et personne dans la maison n'avait de raison sérieuse de se bouger. Seule Zarah s'activait depuis longtemps dans la cuisine, comme si elle ne dormait jamais, et qu'il fût naturel de savoir, au réveil, que ses mains fines préparaient les thé, épluchaient les légumes et coupaient la viande, en prévision des différents repas de la journée.
On avait le temps. Le thé à la menthe bu par petites gorgées réveillait en douceur nos âmes indolentes. Le soleil, levé un peu après Zarah, se faufilait parmi le feuillage des arbres pour éclairer l'entrée de la maison.
"-Ton avion décolle à quelle heure?
J'avais moyennement envie d'y penser. J'ai repris une gorgée de thé.
-14h: faudrait être à 13h au plus tard à l'aéroport. J'ai pas encore embalé le vélo mais on a déjà le carton. Je vais faire ça dans l'atelier. Vu le poids ça doit pouvoir rentrer en soute avec tous mes bagages dans un paquet de moins de 23 kg... Il est 9h30, on ferait peut être bien de partir maintenant aux Anciens Combattants.
-Pas de problème. Après on repasse ici pour prendre Naji. Il m'a téléphoné hier aprem: il veut être là pour ton départ. Il t'aime beaucoup tu sais.
-Moi aussi je l'aime beaucoup... Mais je crois que je ne supporte plus qu'il me voit comme celui qui pourrait tout lui offrir. Je sais que c'est de ma faute en plus, et moi je ne me supporte plus d'avoir tout fait pour lui faire croire ça après l'avoir convaincu de ne pas rester en France.
-Il s'en veut toujours. Il y pense tout le temps. Tu sais, moi aussi je m'en suis longtemps voulu de t'avoir écouté. Personne autour de moi ne comprenait que je sois revenu. Les autres autour de toi te prennent pour un débile si tu laisse passer une occasion pareille. Naji, il croit toujours qu'il va revoir le roi ou repartir en Europe. Mais t'avais raison pour lui; il est trop spécial, on ne sait jamais ce qu'il va faire. Ici il a sa mère et ses soeurs, et son petit frère aussi.
-On y va Simo, sans te presser? ça va finir par être juste entre l'aller retour aux Anciens Combattants et le trajet à l'aéroport..."
On a pris la voiture. L'Avenue du 2 mars était curieusement déserte. Traverser Casa le dimanche matin c'était un peu comme de voir la vitesse se mettre à sourire avant de s'étirer en baillant. En semaine il fallait compter 35mn en jouant du klaxon et du pare-choc pour rejoindre la rue Souktani. Il ne nous fallu qu'un quart d'heure, ce matin, passé à rouler en toute tranquilité.
Invité- Invité
Re: dernier jour
C'est bien les petits matins calmes mais on ne se sera pas étirés bien longtemps. A dix heures et quart Patrice, Simo et moi étions dans l'atelier pour s'occuper du vélo, démonter la fourche, le dérailleur, la selle, les pédales et les roues, protéger les parties les plus vulnérables aux chocs avec de la mousse de capitonnage de corsets, scotcher le tout, dégonfler les pneus à cause de la surpression en soute, et envisager le transport en train du carton de façon à éviter de renouveler la galère du voyage aller avec le fauteuil de sport.
... Et pour finir, la pésée, avec et sans le reste des bagages...
23kg800: nous sommes partis du principe que ces 800g ne seraient pas les principaux responsables de de la chute d'un Airbus A 320 dans l'océan Atlantique et qu'on tenterait d'expliquer ça lors de l'enregistrement, puis nous avons chargé le paquet dans la 205.
Johana est descendue pour me dire au revoir, puis ce fut le tour de Patrice qui fait toujours briller une petite larme au coin de l'oeil dans ces cas là, mais on a pas pris le temps de se retourner pour vérifier si ça allait plus loin. Il était 12h15 et Simo a foncé en direction de Biné Landoun. Naji n'était pas arrivé chez lui. J'ai repris mon sac à dos. A ce moment là Zarah et Sallah sont revenus de chez le boulanger avec un énorme plat de fête aux poissons que Zarah avait passé la matinée à préparer et fait cuire dans le four à pain.
C'était impossible de rester, même un quart d'heure, sans rater l'avion. J'ai embrassé Sallah, j'ai embrassé Soukaïna et serré dans mes bras Zarah au bord des larmes, tout ça à cause de mon vélo.
Quand je me suis retourné dans la voiture je l'ai vue nous regarder partir avec son grand plat qu'elle portait avec Sallah. Nous disposions de 20 minutes avant la cloture de l'enregistrement pour nous rendre à l'aéroport.
... Et pour finir, la pésée, avec et sans le reste des bagages...
23kg800: nous sommes partis du principe que ces 800g ne seraient pas les principaux responsables de de la chute d'un Airbus A 320 dans l'océan Atlantique et qu'on tenterait d'expliquer ça lors de l'enregistrement, puis nous avons chargé le paquet dans la 205.
Johana est descendue pour me dire au revoir, puis ce fut le tour de Patrice qui fait toujours briller une petite larme au coin de l'oeil dans ces cas là, mais on a pas pris le temps de se retourner pour vérifier si ça allait plus loin. Il était 12h15 et Simo a foncé en direction de Biné Landoun. Naji n'était pas arrivé chez lui. J'ai repris mon sac à dos. A ce moment là Zarah et Sallah sont revenus de chez le boulanger avec un énorme plat de fête aux poissons que Zarah avait passé la matinée à préparer et fait cuire dans le four à pain.
C'était impossible de rester, même un quart d'heure, sans rater l'avion. J'ai embrassé Sallah, j'ai embrassé Soukaïna et serré dans mes bras Zarah au bord des larmes, tout ça à cause de mon vélo.
Quand je me suis retourné dans la voiture je l'ai vue nous regarder partir avec son grand plat qu'elle portait avec Sallah. Nous disposions de 20 minutes avant la cloture de l'enregistrement pour nous rendre à l'aéroport.
Dernière édition par jean luc le Mer 26 Juin 2013 - 7:33, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: dernier jour
ah ça va être juste pour prendre cet avion !!!
catherine- Actif
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Type d'amputation : Biliatérale tibiale traumatique en 1990. Pieds Triton classe 3 - Otto Bock.
Date d'inscription : 22/07/2007
Re: dernier jour
Lorsque nous nous sommes présentés devant le guichet l'embarquement était commencé depuis dix minutes et l'hotesse d'accueil a enregistré mon paquet en un clin d'oeil. J'ai serré Simo dans mes bras et lui n'a pas essayé de retenir ses larmes.
De ma vie je suis jamais resté aussi peu de temps dans un aéroport. L'avion à décollé pile poil à l'heure prévue et Casa est devenu une sorte de maquette urbaine, ensuite une carte d'état major, puis nous sommes partis survoler l'océan. Des cargos changés en minuscules fourmis flottaient ça et là autour du port de commerce et il n'y a plus eu que la mer striée d'embruns et le ciel bleu.
La vitesse était de 953 km/h.
La température de l'air était de -55°C.
Notre altitude était de 11 000 m.
Nous arriverions à 17h50 heure locale. A Paris la température au sol était de -4° c et les brouillards givrants.
Vers 18h30 j'ai récupéré le vélo. Mon TGV en provenance de Lille Europe prévu pour 21h 03 était annoncé avec 50 minutes de retard.
Après avoir téléphoné à Dominique pour lui dire que j'étais en France et qu'elle devait venir me chercher dans la rase cambrousse de Lorraine TGV je me suis assis sur un de ces sièges dessinés pour la SNCF par un designer pervers et j'ai repris ma lecture de "La plaisanterie" de Milan Kundera à l'endroit où je l'avais interrompue la semaine dernière. Devant moi allaient et venaient de jeunes hommes et des jeunes femmes habillés de treillis de camouflage et armés de mitraillettes, patrouillant d'un pas lent, ennuyé et automatique. Par intervales de cinq minutes une voix maternelle synthétisée par un ordinateur nous rapellait la nécessité d'étiqueter ses bagages... cinq minutes... De signaler tout objet abandonné ou suspect... Cinq minutes... Que des pique-pockets étaient actuellement signalés dans l'enceinte de la gare...
Je me souviens qu'il faisait froid. Je me suis collé contre le carton de mon vélo en me répétant que je tenais la preuve de n'avoir pas rêvé et qu'il me porterait à son tour vers d'autres rêves.
Je souriais à moi même, et en même temps, je me suis mis à pleurer.
Casablanca (Maroc), le 10 décembre 2008
Saint Denis (France), le 15 juin 2013
De ma vie je suis jamais resté aussi peu de temps dans un aéroport. L'avion à décollé pile poil à l'heure prévue et Casa est devenu une sorte de maquette urbaine, ensuite une carte d'état major, puis nous sommes partis survoler l'océan. Des cargos changés en minuscules fourmis flottaient ça et là autour du port de commerce et il n'y a plus eu que la mer striée d'embruns et le ciel bleu.
La vitesse était de 953 km/h.
La température de l'air était de -55°C.
Notre altitude était de 11 000 m.
Nous arriverions à 17h50 heure locale. A Paris la température au sol était de -4° c et les brouillards givrants.
Vers 18h30 j'ai récupéré le vélo. Mon TGV en provenance de Lille Europe prévu pour 21h 03 était annoncé avec 50 minutes de retard.
Après avoir téléphoné à Dominique pour lui dire que j'étais en France et qu'elle devait venir me chercher dans la rase cambrousse de Lorraine TGV je me suis assis sur un de ces sièges dessinés pour la SNCF par un designer pervers et j'ai repris ma lecture de "La plaisanterie" de Milan Kundera à l'endroit où je l'avais interrompue la semaine dernière. Devant moi allaient et venaient de jeunes hommes et des jeunes femmes habillés de treillis de camouflage et armés de mitraillettes, patrouillant d'un pas lent, ennuyé et automatique. Par intervales de cinq minutes une voix maternelle synthétisée par un ordinateur nous rapellait la nécessité d'étiqueter ses bagages... cinq minutes... De signaler tout objet abandonné ou suspect... Cinq minutes... Que des pique-pockets étaient actuellement signalés dans l'enceinte de la gare...
Je me souviens qu'il faisait froid. Je me suis collé contre le carton de mon vélo en me répétant que je tenais la preuve de n'avoir pas rêvé et qu'il me porterait à son tour vers d'autres rêves.
Je souriais à moi même, et en même temps, je me suis mis à pleurer.
Casablanca (Maroc), le 10 décembre 2008
Saint Denis (France), le 15 juin 2013
Invité- Invité
Re: dernier jour
Oui, les séparations sont toujours plus difficiles que les rencontres.
Merci de partager avec nous ces beaux textes, Jean-Luc.
Merci de partager avec nous ces beaux textes, Jean-Luc.
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Jean-Pascal
"Le premier échec, c'est de ne pas essayer"
"On ne résout jamais un problème sans en créer dix autres" (George Bernard Shaw, portant un toast à Albert Einstein dans les années 20)
"Les miracles, il faut les faire soi-même". (Titre du livre de Sina Trinkwalder, Droemer, 2013, [Wunder muss man selber machen]).
"Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir. Autrement dit, plus ça rate, plus on a des chances que ça marche" (devise Shadock).
"Les malades n'ont pas le temps d'être patients"
Bien faire et laisser braire
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Type d'amputation : Trans-métatarsienne (en 2009) puis ATCT (en 2011) et enfin tibiale (en 2013).
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Re: dernier jour
J'ai beaucoup aimé ce dernier post :-) merci Jean-Luc:-) est ce que tu as un autre récit en cours ?
catherine- Actif
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Re: dernier jour
J'ai terminé, Catherine. Je n'ai plus qu'à attendre la livraison de mon nouvel ordi, effectuer mes corrections, ma mise en page et envoyer le tout à la personne qui doit rédiger la préface.
Il y a un ou deux textes et rajouts que vous n'avez pas eu mais grosso modo vous avez pu tout lire en avant première.
Le livre sortira début septembre, plus un nouveau tirage de la traversée des Alpes: deux tout petits tirages de 50 exemplaires pour tater le terrain avant d'envoyer les deux ouvrages vers des maisons d'éditions.
Le titre; "Ailleurs (et autres souvenir d'un orthoprothésiste)"
Une dédicace particulière "à un tout petit bébé qui grandit quelque part dans le ventre d'une jolie fille." La future maman se reconnaîtra à travers les nouvelles et les autres bébés pourront toujours prendre cette dédicace pour eux.
J'espère que ça à plus à ceux qui ont lu sans s'exprimer. Je comprends que les gens n'interviennent pas au milieu d'un récit qui à priori n'appelle pas de réponse. Je m'aperçoit que l'exercice d'écriture est vraiment un truc très, très solitaire.
Je pense que ça va prendre quelques années, maintenant, pour démarrer un autre livre. On dirait bien que chez moi le rythme est de un tous les trois ans.
Il y a un ou deux textes et rajouts que vous n'avez pas eu mais grosso modo vous avez pu tout lire en avant première.
Le livre sortira début septembre, plus un nouveau tirage de la traversée des Alpes: deux tout petits tirages de 50 exemplaires pour tater le terrain avant d'envoyer les deux ouvrages vers des maisons d'éditions.
Le titre; "Ailleurs (et autres souvenir d'un orthoprothésiste)"
Une dédicace particulière "à un tout petit bébé qui grandit quelque part dans le ventre d'une jolie fille." La future maman se reconnaîtra à travers les nouvelles et les autres bébés pourront toujours prendre cette dédicace pour eux.
J'espère que ça à plus à ceux qui ont lu sans s'exprimer. Je comprends que les gens n'interviennent pas au milieu d'un récit qui à priori n'appelle pas de réponse. Je m'aperçoit que l'exercice d'écriture est vraiment un truc très, très solitaire.
Je pense que ça va prendre quelques années, maintenant, pour démarrer un autre livre. On dirait bien que chez moi le rythme est de un tous les trois ans.
Invité- Invité
Re: dernier jour
C'est vrai que nous sommes quelques uns à prendre plaisir à lire tes écrits, à les apprécier et (pour ma part tout du moins) être incapables d'écrire quoi que ce soit pour exprimer ce que nous ressentons.
Bien souvent lorsque je te lis, mon esprit s'envole, je visualise la scène (c'est le but recherché n'est-ce pas ?) et j'ai peur que les quelques mots que je pourrais écrire ne reflètent pas exactement le fond de ma pensée. Ne crois pas que sois insensible, loin de là ! Peut-être la peur de briser ce moment fragile qui unit l'écrivain et le lecteur à travers les lignes.
En tout cas j'aime beaucoup ta manière d'écrire. Merci.
Bien souvent lorsque je te lis, mon esprit s'envole, je visualise la scène (c'est le but recherché n'est-ce pas ?) et j'ai peur que les quelques mots que je pourrais écrire ne reflètent pas exactement le fond de ma pensée. Ne crois pas que sois insensible, loin de là ! Peut-être la peur de briser ce moment fragile qui unit l'écrivain et le lecteur à travers les lignes.
En tout cas j'aime beaucoup ta manière d'écrire. Merci.
Invité- Invité
Re: dernier jour
Moi j'ai rien lu...
Mais je me ferais un plaisir de lire le livre !
Tu m'en mettra un de coté s'te plaît.
Mais je me ferais un plaisir de lire le livre !
Tu m'en mettra un de coté s'te plaît.
_________________
N'est grave que ce qu'on veut bien considérer comme tel. (Xavier Patier)
Fred- Modérateur
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