Bonjour,
Nous avons reçu la sollicitation suivante :
Bonjour monsieur,
En tant qu'étudiant en Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués en Design et Stratégie de Communication à l’école Estienne (Paris - XIIIe), nous participons à une collaboration avec l’agence de publicité TBWA autour du thème de la mode.
Suite à notre appel, je souhaite réitérer ma demande concernant la participation de personnes amputées (18 - 25 ans) à notre projet alliant mode et handicap. Dans le but de clarifier notre projet portant sur l’insertion des personnes en situation de handicap au sein de la mode, vous trouverez ci-après une explication plus approfondie de notre démarche.
Dans un premier temps nous avons pu constater que la mode construit son image sur des canons de beauté : les mannequins sont soigneusement castés dans le but de ne garder que les plus proches de la perfection. Néanmoins nous avons tout de même remarqué que quelques minorités tendent à émerger à l’exemple des vitiligos ou encore des personnes avec des formes plus généreuses que les anciens standards de mannequins.
Pour résumer notre étude : nous nous rendons compte que la mode exclut les personnes en situation de handicap.
Dans un second temps, il est important d’aborder les quelques initiatives misent en place en haut de l’échelle du secteur de la mode, notamment Antonio Riuz qui s’est efforcé de faire défilé des personnes en situation de handicap. Problème de cette initiative : ce défilé ne faisait participer aucune personne dite valide ; ainsi nous étions face à une catégorisation de l’individu par le motif de son handicap.
Les valides catégorisent les personnes en situation de handicap comme étant différentes. Ainsi, notre projet vise à promouvoir l’image du handicap comme étant un atout, une différence que l’on peut ou doit assumer. En ce sens culotté, nous souhaitons donc mettre en scène quelques vêtements avec tantôt des manches coupées, tantôt des pantalons raccourcis ; ce qui nous permettrait de construire une vidéo publicitaire autour de la notion d’esthétique relative à l’asymétrie.
Enfin, notre constat globale se termine par l’idée que la communication autour de l’insertion des personnes en situation de handicap est très faible. Par exemple, la campagne de communication de la collection 2018 de vêtements dits ‘adaptive’ de Tommy Hilfiger a été vu 1000 fois tandis que les autres campagnes sont visualisées des millions de fois.
D’ordre plus pratique, cette vidéo publicitaire doit durer environ deux minutes : une minute serait consacrée à la présentation de notre constat (où nous souhaitons mettre l’accent sur le regard que portent les valides sur les personnes en situation de handicap), l’autre la présentation de la solution que l’on propose pour remédier au problème ciblé (la collection fictive de vêtements au visuel asymétrique).
Pour toute information supplémentaire, n’hésitez pas à me contacter au 06 75 87 38 10.
En vous remerciant pour votre attention,
Et en attendant avec impatience votre retour,
Bien à vous,
Fabien LEFORGEAIS au nom de l’équipe d’étudiants de DSAA Design et Stratégie de Communication de l’école Estienne.
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