Bonjour,
Je suis amputée au niveau trans-humérale depuis août 2018. Je fais donc partie des 9% d'amputés membres sup par rapport à l'ensemble des amputés et du 1/3 de ces 9% en tant que femme. Comme dit mon médecin, ma situation est comparable aux maladies orphelines.
Autant dire qu'au vu de cette faible prévalence des femmes amputées membres sup, mon profil n’intéresse pas beaucoup les fabricants de prothèses mio-électriques. De plus, je sais que je vais à contre courant d'une évolution qui tend vers plus de technologie mais pour faire fonctionner une prothèse mio électrique alors que l'on a plus son coude, il faut être très volontaire (ce qui est mon cas) et réaliste. Réaliste, en ne s’équipant pas d’une prothèse trop sophistiquée qui risquerait de devenir « une prothèse placard ».
J'ai malheureusement fait le désagréable constat que la prothèse que je convoite n'existe que pour les grosses mains donc plutôt pour les hommes. Il s'agit de la Michelangelo de chez Ottobock. Cette prothèse est assez simple et me permettrai de retrouver de l'autonomie si elle était à ma taille… taille qui n’existe pas et n’existera pas.
Je souhaite savoir si d'autres personnes ont rencontré les mêmes difficultés et comment elles ont géré cette situation : abandon de prothèse, orientation vers les fablab…
Merci de vos retours