amputation et maladie artéritique ou diabéte
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amputation et maladie artéritique ou diabéte
Bonjour à tous,
Je poste ce nouveau sujet car nous avons la semaine dernière essayé d'aider un malade Buerger qui était en difficulté.
Ce malade âgé de 29 ans a galéré quelques années dans les services hospitaliers, à coups de pontages et autres plaisirs de ce genre.
Il n'a malheureusement cessé de fûmer qu'il n'y a 6 mois et avant cela le cas d'une de ses jambes s'est aggravé.
Le pied, ischémique, est devenu une source de douleurs épouvantables, qu'aucun médicament ne peut calmer. la solution temporaire est de donner de la morphine, pour "shooter" le malade. Dernièrement, le chirurgien a proposé une amputation .
Comment faire accepter une telle extrémité ? Le malade ne voulait pas l'accepter et l'on peut le comprendre.
Mais les douleurs sont devenues telles que plus une minute de répit ne pouvait le laisser dormir.
Sommeil zèro combiné aux pires douleurs qui peuvent exister, il a cru devenir fou, et son entourage aussi.
Nous sommes allés le voir, pour que mon époux, ayant eu un parcours similaire, amputé et appareillé, puisse lui montrer qu'il y a une vie aprés, comment est faite une prothése.
Il s'agissait de le convaincre d'accepter rapidement cette amputation, de façon à préserver le genou.
En effet, le temps passant, la gangréne ne pouvait que progresser, intrinsèquement d'une part, étant donné les dégâts déjà créés, et à cause de la douleur d'autre part qui est créatrice de stress qui lui-même est vasoconstricteur ( resserre les artères et limitent la vascularisation ).
Ce malade a finalement accepté l'inévitable, en comprenant que si son genou était sauvé, son autonomie en serait meilleure, tant du point de vue de sa vie privée que de sa vie professionnelle.
Ce jeune homme a beaucoup de chance car il est accompagné d'une jeune femme excessivement déterminée, efficace, intelligente et percutante, qui met tout en oeuvre pour que ces évènements ne soient rapidement plus qu'un mauvais souvenir.
Tous les malades n'ont pas cette chance.
Je poste ce nouveau sujet car nous avons la semaine dernière essayé d'aider un malade Buerger qui était en difficulté.
Ce malade âgé de 29 ans a galéré quelques années dans les services hospitaliers, à coups de pontages et autres plaisirs de ce genre.
Il n'a malheureusement cessé de fûmer qu'il n'y a 6 mois et avant cela le cas d'une de ses jambes s'est aggravé.
Le pied, ischémique, est devenu une source de douleurs épouvantables, qu'aucun médicament ne peut calmer. la solution temporaire est de donner de la morphine, pour "shooter" le malade. Dernièrement, le chirurgien a proposé une amputation .
Comment faire accepter une telle extrémité ? Le malade ne voulait pas l'accepter et l'on peut le comprendre.
Mais les douleurs sont devenues telles que plus une minute de répit ne pouvait le laisser dormir.
Sommeil zèro combiné aux pires douleurs qui peuvent exister, il a cru devenir fou, et son entourage aussi.
Nous sommes allés le voir, pour que mon époux, ayant eu un parcours similaire, amputé et appareillé, puisse lui montrer qu'il y a une vie aprés, comment est faite une prothése.
Il s'agissait de le convaincre d'accepter rapidement cette amputation, de façon à préserver le genou.
En effet, le temps passant, la gangréne ne pouvait que progresser, intrinsèquement d'une part, étant donné les dégâts déjà créés, et à cause de la douleur d'autre part qui est créatrice de stress qui lui-même est vasoconstricteur ( resserre les artères et limitent la vascularisation ).
Ce malade a finalement accepté l'inévitable, en comprenant que si son genou était sauvé, son autonomie en serait meilleure, tant du point de vue de sa vie privée que de sa vie professionnelle.
Ce jeune homme a beaucoup de chance car il est accompagné d'une jeune femme excessivement déterminée, efficace, intelligente et percutante, qui met tout en oeuvre pour que ces évènements ne soient rapidement plus qu'un mauvais souvenir.
Tous les malades n'ont pas cette chance.
Invité- Invité
Re: amputation et maladie artéritique ou diabéte
J'ai eu ce jour très longuement au tél le chirurgien qui a amputé mon époux en 2000.
Il affirme constater que beaucoup d'orthoprothésistes ont une méconnaissance flagrante des contraintes liées aux maladies artéritiques ou diabétiques. Ces contraintes impliquent de choisir certains types de matériels, et surtout tout mettre en oeuvre afin que l'amputé ne se blesse pas le moignon. Certains orthoprothésistes de ce point de vue sont incompétents. D'autre part, l'amputé artèritique doit être verticalisé très vite et ne doit pas être cloué au fauteuil roulant pour cause de blessure au moignon, car il doit absolument marcher pour sauvegarder l'autre membre .
Il ne faut donc surtout pas hésiter à refuser le matériel, et ne pas accepter les blessures. Le matériel doit s'adapter au malade et non l'inverse. Tous les malades peuvent changer d'orthoprothésistes s'ils le souhaitent.
Je préciserai d'autre part que ce qui a permis à mon époux de se mettre debout et de protéger le moignon, outre l' extrème compétence de l'applicateur, Patrick Ducros, qui a formé le moignon au fur et à mesure des moulages ( refaits environ toutes les 6 semaines pendant la première année ), c'est aussi le matériel ; en effet, Patrick Ducros avait pris l'option ( souvent refusée par la sécurité sociale pour une prothèse temporaire ) de choisir un manchon en polyuréthane.
C'est pourquoi, et c'est une chose qui nous semble primordiale, il serait utile de prévoir une meilleure communication entre les chirurgiens et les orthoprothésistes, et que ces derniers puissent accepter d'expliquer leur travail, et d'expliciter les différentes solutions techniques. Cela permettrait au chirurgien le cas échéant de proposer ( ou imposer ) une prescription médicale appropriée.
Il affirme constater que beaucoup d'orthoprothésistes ont une méconnaissance flagrante des contraintes liées aux maladies artéritiques ou diabétiques. Ces contraintes impliquent de choisir certains types de matériels, et surtout tout mettre en oeuvre afin que l'amputé ne se blesse pas le moignon. Certains orthoprothésistes de ce point de vue sont incompétents. D'autre part, l'amputé artèritique doit être verticalisé très vite et ne doit pas être cloué au fauteuil roulant pour cause de blessure au moignon, car il doit absolument marcher pour sauvegarder l'autre membre .
Il ne faut donc surtout pas hésiter à refuser le matériel, et ne pas accepter les blessures. Le matériel doit s'adapter au malade et non l'inverse. Tous les malades peuvent changer d'orthoprothésistes s'ils le souhaitent.
Je préciserai d'autre part que ce qui a permis à mon époux de se mettre debout et de protéger le moignon, outre l' extrème compétence de l'applicateur, Patrick Ducros, qui a formé le moignon au fur et à mesure des moulages ( refaits environ toutes les 6 semaines pendant la première année ), c'est aussi le matériel ; en effet, Patrick Ducros avait pris l'option ( souvent refusée par la sécurité sociale pour une prothèse temporaire ) de choisir un manchon en polyuréthane.
C'est pourquoi, et c'est une chose qui nous semble primordiale, il serait utile de prévoir une meilleure communication entre les chirurgiens et les orthoprothésistes, et que ces derniers puissent accepter d'expliquer leur travail, et d'expliciter les différentes solutions techniques. Cela permettrait au chirurgien le cas échéant de proposer ( ou imposer ) une prescription médicale appropriée.
Invité- Invité
Re: amputation et maladie artéritique ou diabéte
Je cite ci-après un extrait du mail que j'envoie au chrirurgien vasculaire :
"Je vous préciserai d'autre part que ce qui a permis à Christian de se mettre debout et de protéger le moignon, outre l' extrème compétence de l'applicateur, Patrick Ducros, qui a formé le moignon au fur et à mesure des moulages ( refaits tous les mois pendant la première année ), c'est aussi le matériel ; en effet, Patrick Ducros avait pris l'option ( souvent refusée par la sécurité sociale pour une prothèse temporaire ) de choisir un manchon en uréthane.
C'est pourquoi, et c'est une chose qui nous semble primordiale, il serait utile de prévoir une meilleure communication entre les chirurgiens et les orthoprothésistes, et que ces derniers puissent accepter d'expliquer leur travail, et d'expliciter les différentes solutions techniques. Cela permettrait au chirurgien le cas échéant de proposer ( ou imposer ) une prescription médicale appropriée.
"Je vous préciserai d'autre part que ce qui a permis à Christian de se mettre debout et de protéger le moignon, outre l' extrème compétence de l'applicateur, Patrick Ducros, qui a formé le moignon au fur et à mesure des moulages ( refaits tous les mois pendant la première année ), c'est aussi le matériel ; en effet, Patrick Ducros avait pris l'option ( souvent refusée par la sécurité sociale pour une prothèse temporaire ) de choisir un manchon en uréthane.
C'est pourquoi, et c'est une chose qui nous semble primordiale, il serait utile de prévoir une meilleure communication entre les chirurgiens et les orthoprothésistes, et que ces derniers puissent accepter d'expliquer leur travail, et d'expliciter les différentes solutions techniques. Cela permettrait au chirurgien le cas échéant de proposer ( ou imposer ) une prescription médicale appropriée.
Invité- Invité
Re: amputation et maladie artéritique ou diabéte
correctif : vous lirez uréthane et non polyuréthane
Invité- Invité
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