je me souviens...

tombé là dessus ce soir.... ça résume un peu ma nostalgie présente, même si l'action se situe ailleurs. Bizatous. Jean luc

Bonsoir Jean-Luc,

Il doit manquer un attachement à ton post probablement.

Bonne soirée
JP

Bonsoir Jean- Luc,

Contente de voir ton retour ici  !
Bon, on attend le lien manquant alors !
Bizàtoi !

ah, zut... voilà

https://www.youtube.com/watch?v=iDTpcbvkNUk

En guise de récit voici quelques dessins réalisés au bord du chemin. Dans l'ordre, une petite crique au Pays Basque, un champ de choux devant les montagnes de Galice et une maison de montagne en Asturies

Très jolis dessins..... le récit commence bien ! Portez vous bien Dominique et toi.

ouah très joli coup de crayon.

Bonsoir, 

J'ai écouté la chanson suite au lien. Très beau texte. J'ai bien aimé la conclusion "...manière de vivre...manière d'être"...Merci pour le lien.

Cécile

Et merci d'avoir partagé ta réaction.

Une tentative de début de récit, huit mois après notre départ. huit semaines après notre retour.


Premier jour


"Sur la route de Vaucouleurs, situé en bordure de la forêt, se trouve encastrée dans un gros tilleul la statue de « Saint Claude », qui représente une grande valeur patrimoniale. Cette statue passe pour avoir le pouvoir de détourner les mauvais orages."






Ces petites phrases trouvées par Dominique sur le net me donne envie de tenter de retrouver le chemin que nous avons parcouru ensembles durant six mois.


Il y a des sensations : l'air frais du printemps qui ressemblait encore à l'hiver. Refermer la porte sur la maison. Dire au-revoir au chat que j'avais le sentiment de trahir. Serrer Sarah dans mes bras et avec elle en pensées sa sœur et ses deux frères. Les premiers pas, bien ordinaires par le chemin emprunté dans Toul, merveilleux dès le premier contact... “Vous allez marcher sur la voie royale, le chemin de Jeanne d'Arc et la voie romaine!”... Le journal régional qui parle de notre voyage. Les amis qui nous accompagnent jusqu'au gros tilleul. Notre premier repas, avec Pascale, François et Élisabeth. Mon premier dessin...

Et puis ; nous nous sommes retrouvés seuls, Dominique et moi, sur ce sentier de forêt qui menait vers Vaucouleurs. Il n'y avait qu'une seule espèce d'arbre qui portait des fleurs ; des cornouillers nous avait dit François. On se disait qu'on verrait les feuilles pousser, toutes sortes de fleurs apparaître, le soleil devenir chaud. On était tout les deux, on allait être ensemble, complètement ensemble, jours et nuits durant 6 mois, et on se disait que plein de gens avaient beau vivre en couple, ils n'étaient jamais ensemble durant six mois, mais nous on allait le faire, sur les chemins, dehors...


Dehors c'était hors de notre maison, de notre travail, de nos contraintes quotidiennes, administratives.... c'était un bizarre inconnu, pas vraiment exotique ; la Lorraine, la bourgogne, le nivernais, le centre, le limousin, le Périgord... Et un peu plus loin vers le sud... L’Espagne et le Portugal, mais c'était si loin.


Pour l'instant on était en Lorraine, sur des chemins qu'on aurait dû connaître. Pourtant on ne connaissait rien. Y avait dans ces chemins une majesté qu'on avait jamais connu, un infini qu'on avait jamais senti. C'était pas comme d'hab. On se baladait pas dans le coin : on traçait la route.

Nous sommes arrivés chez Michel et Jean -des amis d'amis-  vers 7 heures du soir. Il avait plu la dernière heure mais ça n'avait pas été trop gênant. Je me souviens des aquarelles et des histoires de Jean inspirées des archives municipales. J'aimais bien sa façon de construire son présent sur le passé. C'était comme une invitation à recueillir nous aussi des traces sur le chemin. les jours qui ont suivis nous avons ressenti la force de ce passé et aussi celle de nos rencontres. Et très vite nous avons compris que ces rencontre allaient être une des raison d'être du chemin.

Bonjour Jean-Luc,

Ces premières phrases donnent envie de vous suivre jusqu'au bout.

Histoire à suivre, j'espère.

Bien amicalement
JP